Après le voyage en train qui nous a emmenés, Julien Tayon et moi-même, de Paris à Clermont-Ferrand, nous avons été récupérés à la gare par Miod Vallat. Nous avons peu après récupéré un jeune, Alexandre Anriot. Le week-end gastronomique pouvait commencer...

Après quelques courses, et un apéro bien arrosé au Cristal et à diverses bières, nous avons commencé par un repas saucissons-fromages, allant de l'Orval,du Saint-Marcelin au Coucouron en passant par le bleu de Laqueuille et du Gaperon, et arrosés par un Graves Château Des Proms 2002. La soirée, non contente de se terminer dans l'alcool et le bruit de mâchoires des morfals, se terminât par l'apprentissage de la coinche par Alexandre, puis par une bataille de polochons (les trentenaires sont pires que les gamins de 12 ans).

Réveillés de façon charmante par une tondeuse à gazon, samedi, vers 11h du matin (dur !), et après le café, nous avons évidemment enchaîné directement sur l'apéro... Puis sur le repas: pommes de terre brayaudes (patates et gigot d'agneau, dans de la sauce... terrible !), arrosées par un Château-Laroque 2002 (Bordeaux). Après le café-coinche, constatant qu'il faisait beau (un bon 16h bien enfoncé), nous partîmes pour une ballade.

Miod nous a traîné au Gour de Tazenat, un ancien volcan dont le cratère de maar est un lac de 700 mètres de diamètre, et 66m de profondeur, absolument superbe. Et dire qu'on nous avait dit qu'il fallait prendre des vêtements à manche longue, nous avons surtout regrettés de n'avoir ni serviette ni maillot de bain ! Après le tour du lac, la recherche de mûres fût notre activité principale, et nous en avons cueillis 2 ou 3 kgs.

Après être rentrés, un brin crevés, Miod nous a sorti sa deuxième arme secrète, les lentilles au morbier... En quantité hélas, trois fois hélas, limitée ! Un vrai régal, chaque bouchée était un délice. Julien en a profité pour mélanger des mûres et de la liqueur de coing, que je n'ai personnellement guère apprécié, mais comme le gros Tayon m'a dit, de gustibus et coloribus non disputandum. Une fois de plus, la soirée se finit en coinche et bières diverses, à une bouteille de champagne (Michel Loriot, millésimée 1998) près, pour fêter mes 25 ans (ce n'est que le 10 septembre, mais toutes les occasions sont bonnes pour avoir une excuse de plus pour picoler). On me rapporte qu'à la fin de la soirée, je me serais écroulé sur le canapé, la tête dans le vide, en ronflant. Je ne peux ni infirmer ni confirmer, bien évidemment !

Aujourd'hui, dimanche, après nous être levés tranquillement, café, tout ça, Cristal, les odeurs en provenance de la cuisine nous font baver... Miod nous a sorti sa très grande spécialité, l'aligot au miel ! Il va falloir vous laisser...